Diffuser le journal, une vraie mission
Chaque diffuseur peut être dans cette disposition de vouloir créer ce lien avec les gens aussi ténu soit-il, grâce au journal paroissial. En diffusant largement, ils permettent à l’Eglise d’aller au-delà de terres « connues », de réseaux bien établis, de ceux qui de toute façon, sauront se renseigner et se former parce qu’ils sont déjà « de la maison… ». Pour que ces équipes de diffuseurs continuent d'être ces visages de l'Eglise "en sortie", trois choses me semblent essentielles :
Communiquer
Oser demander avec simplicité et précision : Vous habitez tel quartier, 4 fois dans l’année, pouvez-vous distribuer 30 ou 50 journaux ? Un nombre raisonnable de journaux à diffuser encourage les rencontres.
Faire connaissance : beaucoup de diffuseurs le font par amitié, les responsables ont l’habitude d’appeler les membres de leur équipes, ils ont leurs coordonnées et savent quand l’un ou l’autre ne peut pas assurer son service…
Présenter le journal au moment de sa parution, montrer son rôle dans l’annonce de l’Evangile, pour « toucher » des gens qu’on ne contactera pas autrement, est l’affaire de tous les paroissiens…
Encourager
Des diffuseurs ont trouvé dans ce service qu’ils rendent volontiers, amitié, convivialité et moyen d’être plus présents dans leurs quartiers. D’autres le font avec le sens de la mission. Ils sont en première ligne quand les gens les remercient pour le journal, ont besoin de parler, ou se détournent pour toutes sortes de raisons… C’est parfois très frustrant de ressentir cette indifférence. D’où l’importance de former des petites équipes de diffuseurs qui se réunissent de temps en temps.
Transmettre
Donnons à ceux qui veulent s'arrêter le moyen de ne pas "retirer l’échelle trop vite" : beaucoup ont le désir de transmettre à des plus jeunes ce sens du service, de la mission, le sens de l’attention à nos voisins, le sens du contact, de la communauté locale. Appeler des personnes à la mission est dans l’ADN de l’Eglise en mettant en valeur les talents, en toute liberté, sans que personne ne se sente piégé. C’est l’histoire d’une rencontre avant tout.
Véronique Droulez